KAISERSLAUTERN : Japanischer Garten Kaiserslautern

SOMMAIRE

Description

Le jardin japonais « Japanischer Garten Kaiserslautern » jouit d’un situation privilégiée car très proche du centre ville de Kaiserslautern dans le Land allemand de Rhénanie-Palatinat. Le jardin a été créé par l’association « Japanischer Garten Kaiserslautern e. V. », elle-même créée en 1997, et a été ouvert au public le 19 avril 2000, en même temps que l’exposition horticole régionale de Kaiserslautern 2000 (Landesgartenschau Kaiserslautern 2000).

Le site du jardin japonais avait servi de carrière de grès puis, au milieu du 19ème siècle, un parc de villas y avait été aménagé dans un style paysager.

Le jardin s’étend sur un terrain de 13 000 m² implanté sur une pente orientée au Sud avec une différence de niveau d’environ 20 mètres entre le point le plus haut et le point le plus bas. Ce dénivelé a permis la mise en place d’un réseau d’eau complexe avec plusieurs chutes d’eau et trois bassins : un étang supérieur (en partie ouest du jardin), un étang inférieur (en partie centrale du jardin) et un étang-miroir (en partie est du jardin). Ces pièces d’eau sont alimentées ou reliés entre elles par de petites rivières en cascades. La cascade la plus grande, franchissable par un pont rouge, verse ses eaux dans l’étang central.

La conception de l’aménagement du jardin japonais entretient la mémoire de l’ancienne carrière. Ainsi, de gros rochers de grès sont encore présents, en particulier à proximité de la grande cascade. Deux sculptures réalisées par le sculpteur japonais Osamu ISHIKAWA sont intégrées au jardin : l’une, « Les pieds de Bouddha », est posée à l’entrée principale du jardin et l’autre, le « Bateau » avec des bambous émergeant de la pierre et par lesquels coule un filet d’eau, est implantée sur une des rives de l’étang-miroir. De nombreuses autres rochers ont été apportés dans le jardin : soit comme rochers isolés, soit comme rives des étangs et des petites cascades. D’autres rochers plus acérés et souvent pointés vers le ciel ont été placés dans la partie la plus élevée dénommée « jardin de montagne ».

Une maison de thé japonaise a été édifiée à l‘extrémité de l’étang supérieur. Il s’agit d’une « maison d’été » construite dans un parc de Tōkyō autour de 1900 qui servait à accueillir des délégations étrangères. Cette maison a été achetée en 2003 par la Ville de Kaiserslautern et remontée dans le jardin en 2005. En collaboration avec l’école de thé Urasenke de Francfort-sur-le-Main, des cérémonies de thé japonaises traditionnelles y sont organisées régulièrement.

Du fait de la relative jeunesse du jardin, celui-ci évolue au fur et à mesure des années, en particulier par le travail de taille des arbres.

Les dirigeants du jardin bénéficient des conseils de leurs homologues japonais travaillant pour le jardin Higo-Hosokawa 肥後細川庭園 situé dans l’arrondissement Bunkyō à Tōkyō.

Au fil des saisons

Les saisons au « Japanischer Garten Kaiserslautern » vues à travers l’objectif de Steffen Appel.

Kaiserslautern Japanischer Garten Steffen Appel Printemps Eté Automne Hiver — Printemps devant la maison de thé

De nombreuses photographies du jardin de Kaiserslautern aux différentes saisons sont accessibles sur le site internet de Steffen Appel dans la rubrique « Zen – meditative pictures from the japanese garden kaiserslautern ».

Description en allemand ( Beschreibung auf Deutsch )

Der « Japanischer Garten Kaiserslautern » genießt eine privilegierte Lage in unmittelbarer Nähe zur Innenstadt.

Der Garten wurde vom 1997 gegründeten Verein « Japanischer Garten Kaiserslautern e.V. » angelegt und am 19. April 2000 der Öffentlichkeit zugänglich gemacht, zeitgleich mit der « Landesgartenschau Kaiserslautern 2000 ».

Der Garten erstreckt sich über ein Grundstück von 13.000 m² an einem Südhang mit einem Höhenunterschied von ca. 20 Metern zwischen dem höchsten Punkt und dem tiefsten Punkt. Das Gelände wurde ursprünglich als Steinbruch genutzt, Mitte des 19. Jahrhunderts entstand hier ein Villenpark, der im landschaftlichen Stil angelegt wurde.

Der Höhenunterschied ermöglichte die Einrichtung eines komplexen Wassernetzes mit mehreren Wasserfällen, das im Wesentlichen aus drei Becken besteht: einem oberen Teich (im westlichen Teil des Gartens), einem unteren Teich (im mittleren Teil des Gartens) und einen Spiegelteich (im östlichen Teil des Gartens). Kleine kaskadierende Bäche verbinden diese verschiedenen Gewässer. Der größte Wasserfall, der von einer roten Brücke überquert wird, ergießt sein Wasser in den zentralen Teich.

Das Gartenkonzept bewahrt die Erinnerung an die frühere Nutzung als Steinbruch; so sind noch große Sandsteinfelsen vorhanden, insbesondere in der Nähe des großen Wasserfalls und rund um den Spiegelteich. Aber auch viele andere Felsen wurden in den Garten gebracht und bei der Gartengestaltung verwendet, entweder als isolierte Felsen oder bei der Ufergestaltung der Teiche und kleinen Wasserfälle. Andere Felsen, schärfer und oft zum Himmel zeigend, wurden im höchsten Teil, genannt « Berggarten », platziert.

Insgesamt drei große Sandsteinfelsen wurden vom japanischen Bildhauer Osamu ISHIKAWA als Steinskulpturen heraus gearbeitet und in den Garten integriert, z.B. « Buddha’s Füße » am Haupteingang oder das « Schiff » am Spiegelsee.

Am Kopfende des Oberen Teichs wurde ein japanisches Teehaus errichtet. Es handelt sich um ein um 1900 in einem Park in Tokio in traditioneller Holzbauweise erbautes Sommerhaus, in dem Staatsgäste aus dem Ausland untergebracht wurden wurden. Dieses Haus wurde 2003 von der Stadt Kaiserslautern erworben und 2005 im Garten neu errichtet. In Zusammenarbeit mit der Urasenke Teeschule in Frankfurt a. M. werden hier regelmäßig traditionelle japanische Teezeremonien durchgeführt.

Aufgrund der relativen Jugend des Gartens entwickelt er sich im Laufe der Jahre weiter, insbesondere durch die Arbeit des Beschneidens der Bäume.

Gartenleiter profitieren vom Rat ihrer japanischen Kollegen, die für den Higo-Hosokawa-Garten arbeiten im Bezirk Bunkyō in Tokio.

Galeries de photographies

Vues dans la zone de l’entrée du jardin : portail d’entrée, sculpture en grès « Les pieds de Bouddha », grand portique rouge « torii », lanternes, fontaine, statue de Bouddha.

Vues des deux jardins de méditation situés côte à côte dans une sorte de cour entourée de murs ou de haie de bambous. La grande pierre du jardin sec Ouest peut être interprétée comme une barque sur un océan de vagues. Les pierres et le ratissage du gravier du jardin sec Est font référence au jardin du temple Ryōan-ji à Kyōto.

Vues de l’amphithéatre, d’un pont constitué d’un assemblage de trois énormes pierres, de l’étang inférieur et de l’étang-miroir qui se traverse avec des pas en grès provenant du site qui semblent flotter sur l’eau.

Vues de la grande cascade, du pont rouge, de la plateforme en grès à mi-hauteur de la cascade, des strates de grès sur la paroi Ouest de la cascade, restes visibles de l’exploitation de la carrière, et de l’étang inférieur.

Vues autour de l’étang supérieur, de la pagode en pierre à 9 étages, de la grande lanterne en granit, de la maison de thé en fond de perspective et de l’île-paradis et la lanterne à deux pieds courbes positionnés devant le pavillon.

Vues de détail de la maison de thé, de son accès et de la vision de l’étang, de l’île-paradis et de la lanterne à deux pieds implantée dans l’étang.