Au Japon et en dehors du Japon
Au Japon et en dehors du Japon

Ritsurin-kōen

Ville de Takamatsu

Préfecture de Kagawa

Région de Shikoku

Vue d'ensemble du jardin Ritsurin Koen à Takamatsu : pont Engetsu-kyo, Maison de thé Kigetsu-tei et Mont Shiun
Vue du bassin Sud, du pont Engetsu-kyō, du pavillon Kikugetsu-tei et du Mont Shiun en arrière-plan

Description

Le jardin Ritsurin-kōen 栗林公園 date de la période Edo Son nom signifie « Jardin de la Châtaigneraie ». Les travaux ont été commencé vers 1625 par le seigneur IKOMA Takatoshi 生駒 高俊 (1611-1659) avec le creusement du lac Sud.

Le jardin occupe un vaste espace d’environ 16 hectares. Il est adossé au Mont Shiun qui sert de fond de perspective selon le concept de paysage emprunté « shakkei ». La conception du jardin a consisté à aménager plusieurs zones organisées autour de plusieurs étangs et rivières et des collines aménagées pour créer des points de vue « tsukiyama ». Ainsi le jardin est classé dans la catégorie des jardins de collines artificielles « tsukiyama-niwa ».

Le lac Sud permet la contemplation de la lune depuis un des pavillons de thé, le Kikugetsu-tei. Le pont en bois Engetsu-kyo sur le lac Sud évoque par sa forme arrondie un croissant de lune. Une autre particularité du jardin est la présence d’environ 1 400 pins noirs taillés dont certains ont plus de 300 ans ; une allée bordée de pins noirs « hako-matsu » longe d’ailleurs le lac Sud.

Le jardin devint propriété du clan MATSUDAIRA sur cinq générations à partir de 1640 et prit sa forme quasi-définitive vers 1745.

En 1870, le jardin fut transféré au gouvernement Meiji puis fut remis à la ville de Takamatsu qui l’ouvra au public en 1875. Le jardin évolua encore dans sa partie Nord dans l’esprit des jardins botaniques de l’époque.

Plan

Plan du jardin japonais Ritsurin-koen de Takamatsu avec échelle sur 100 mètres et oreintation Nord dessiné par Clément Keller

Dessin

Dessin du pont Engetsu-kyo dans le jardin japonais Ritsurin-koen à Takamatsu par Clément Keller
Pont Engetsu-kyō

Galeries de photographies

Panorama au jardin japonais Ritsurin koen
Vue panoramique depuis l’étang Nanko avec la maison de thé Kikugetsu-tei

Vues en format vertical du Ritsurin-kōen : cours d’eau, cascade, passerelle en bois, pagode en pierre, pins noirs taillés et pavillon.

Partie Nord du jardin avec les bassins Gun’ōchi et Hanasbōbu-en.

Partie centrale du jardin avec le grand pin Tsuru Kame Matsu, représentant une grue sur une tortue constituée de 110 pierres, le Shōkōshōreikan, ancien musée de la préfecture de Kagawaga, et l’allée de pins noirs.

Partie Sud du jardin avec le Bassin Sud Nanko, le pont en bois Engetsu-kyō et leurs vues depuis la colline artificielle Hirai-hō.

En approche et dans la maison de thé Kikugetsu-tei à côté de laquelle se dresse le magnifique arbre Neagari-goyō-matsu qui était un bonsaï lors de sa plantation.

Fossé aux canards Kamobiki-bori reconstruit en 1993.

Feuille de lotus et goutte d'eau au Ritsurin-koen de Takamatsu

Photographies des archives de Roland Schweitzer

L’architecte français Roland SCHWEITZER, spécialiste de la construction en bois, s’est rendu au Japon à sept reprises entre 1967 et 2011. Il a ainsi visité le jardin Ritsurin à l’automne1967.

Après son décès en 2018, les diapositives de ses voyages au Japon ont été données par sa fille Marie SCHWEITZER à l’Académie d’architecture qui les a déposées au Centre d’archives d’architecture contemporaine de la Cité de l’architecture. Elles ont été numérisées par l’École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg.

Une partie d’entre elles sont présentées ici avec l’accord de Marie SCHWEITZER et les autorisations des gestionnaires du fonds Roland Schweitzer : l’Académie d’architecture, la Cité de l’architecture et du patrimoine et les Archives d’architecture contemporaine.

Ci-dessous en deux diaporamas, les prises de vue de Roland SCHWEITZER numérisées puis retouchées.

En approche du pavillon de thé Kikugetsu et le pavillon du depuis l’autre rive du bassin Sud.

En cheminant dans le jardin Ritsurin et le long des rangées de pins noirs taillés.

Vous pouvez accéder aux autres galeries de photographies de Roland SCHWEITZER :

Références bibliographiques

  • The Garden Art of Japan, The Heibonsha Survey of Japanese Art, Volume 28, Masao HAYAKAWA, Weatherhill/Heibonsha, 1973 : p. 132, 136-137, 152 et 172
  • Le jardin japonais, Imtraud SCHAARSCHMIDT-RICHTER, Office du Livre, 1979 : p. 144, 159 et 232
  • Jardins du Japon, Jardins du ciel, Maurice FLEURENT, Edisud, 1993 : p. 61 et 93
  • Le jardin japonais, Günter NITSCHKE, Taschen, 1999 : p. 188, 190 et 194
  • Les jardins du Japon, Helena ATTLEE, Synchronique Editions, 2010 : p. 82-85
  • Japon, Le Guide Vert, Michelin, 2015 : p. 605
  • Le jardin japonais, Sophie WALKER, Phaidon, 2017 : p. 52-54
  • Japon, Lonely Planet 6ème édition, 2017 : p. 719
  • 100 japanese gardens, Stephen MANSFIELD, Tuttle, 2019 : p. 210-213
  • The Art of Japanese Garden, David and Michiko YOUNG, Tuttle, 2019 : p. 142-145
  • Le fuzei dans les jardins du Japon, Claude LEFEVRE, Les éditions Ulmer, 2019 : p. 130-131
  • JAPON, Un voyage en conscience, Steve WIDE & Michelle MACKINTOSH, Synchronique Editions, 2023 : p. 167

Lien externe

Vous pourrez compléter votre connaissance de ce magnifique jardin en consultant le site internet en français de la préfecture de Kagawa et en cliquant sur ce lien.

Mise à jour : 21 juillet 2024