SOMMAIRE
Présentation
Les Jardins de Gaïa sont implantés à Wittisheim (voir la carte des jardins japonais en France) dans la plaine d’Alsace et à environ 5 kilomètres à vol d’oiseau du fleuve Rhin. Cette société a été fondée en 1994 par Arlette ROHMER et est spécialisée dans la sélection et la diffusion de thés de qualité.
La construction du siège de l’entreprise et son magasin de vente en 2004 a été accompagnée de la création de différents jardins japonais entourant le bâtiment.
Ces jardins sont offerts à la vue du public dès l’accès au site en traversant sur une passerelle en bois un premier jardin sec. Un autre petit jardin est visible depuis le hall. Puis, en se dirigeant vers la « Maison de thé », sur la gauche se trouve une salle avec tatamis et son petit jardin, puis à droite un jardin sec et enfin le grand jardin sec qui longe la façade du bâtiment et la terrasse couverte et communique avec un jardin naturaliste avec une cascade.
Ces jardins ont été conçus par l’agence d’architecture suisse installée à Bâle JACOB PLANNUNG dirigée par Donald JACOB.
Plan
Propos du concepteur Donald JACOB
L’aménagement de jardins japonais en Alsace offre une merveilleuse occasion de vivre la fascination et la sérénité de la nature. Au total, six jardins japonais uniques sont à la disposition du public et invitent à plonger dans un monde de calme et de contemplation.
Ces six jardins japonais ne servent pas seulement au plaisir visuel, mais aussi de lieux de retraite pour laisser l’esprit s’apaiser et méditer. Une maison de thé située au milieu du site permet aux visiteurs non seulement d’admirer la beauté des jardins, mais aussi de trouver l’inspiration. Chacun des jardins raconte sa propre histoire, reflète les pensées des visiteurs et contribue à apaiser l’esprit. Les jardins changent au rythme des saisons, ce qui crée un jeu fascinant de profondeur et d’espace.
Entourés d’une forêt de bambous, les jardins dégagent une atmosphère apaisante et donnent en même temps le sentiment d’un trésor caché. Cette combinaison de conception artistique, de splendeur naturelle et d’ambiance méditative fait des jardins japonais en Alsace un lieu unique de détente et de stimulation. Les visiteurs ont l’occasion de se plonger dans le silence de la nature, de clarifier leur esprit et d’expérimenter d’une manière toute particulière le lien harmonieux entre l’homme et la nature.
Aussage von Donald JACOB
Die Anlage der japanischen Gärten im Elsass bietet eine wunderbare Gelegenheit, die Faszination und Gelassenheit der Natur zu erleben. Insgesamt sechs einzigartige japanische Gärten stehen der Öffentlichkeit zur Verfügung und laden dazu ein, in eine Welt der Ruhe und Kontemplation einzutauchen.
Diese sechs japanischen Gärten dienen nicht nur der visuellen Freude, sondern auch als Rückzugsorte, um den Geist zur Ruhe kommen zu lassen und zu meditieren. Ein Teehaus inmitten der Anlage ermöglicht Besuchern nicht nur, die Schönheit der Gärten zu bewundern, sondern auch Inspiration zu finden. Jeder der Gärten erzählt seine eigene Geschichte, spiegelt die Gedanken der Besucher wider und trägt dazu bei, den Geist zu beruhigen. Die Gärten verändern sich im Rhythmus der Jahreszeiten, was ein faszinierendes Spiel von Tiefe und Weite erzeugt.
Umgeben von einem Bambuswald strahlen die Gärten eine beruhigende Atmosphäre aus und vermitteln zugleich das Gefühl eines verborgenen Schatzes. Diese Kombination aus kunstvoller Gestaltung, natürlicher Pracht und meditativer Stimmung macht die japanischen Gärten im Elsass zu einem einzigartigen Ort der Erholung und Anregung. Besucher haben die Gelegenheit, in die Stille der Natur einzutauchen, den Geist zu klären und die harmonische Verbindung zwischen Mensch und Natur auf eine ganz besondere Weise zu erfahren.
Galeries de photographies
L’arrivée sur le site des « Jardins de Gaïa » avec le torii devant la forêt de bambous qui entoure les jardins et le portail couvert menant au bâtiment.
« L’étang de la tortue »
Le jardin menant au bâtiment, sorte de sas de transition entre l’extérieur et le site. L’ingénieux dispositif de la passerelle en platelage surélevée par rapport au jardin sec permet de le traverser sans l’altérer.
« Une fois franchi le portail d’entrée, le visiteur se laisse guider par une passerelle en bois à travers l’étang de la tortue. A droite, une île de plantes vertes sur laquelle pousse un érable japonais est certes appelée l’île de la tortue, mais ne symbolise pas l’animal. A gauche, il y a une rivière (l’inspiration) en pierre noire qui entoure le lac sec (le désert) et un paysage de plantes. Une petite île émerge du plan « d’eau » et invite le visiteur à imaginer ce qu’elle représente (extrait d’un fascicule). »
« Le jardin de la grue »
Il s’agit du petit jardin visible à travers les vitres du hall d’entrée.
« Dès l’entrée, on peut apercevoir le second jardin. Rigoureusement conçu, il est très moderne. Le rocher qui se dresse sur la gauche suggère une grue (patience et sagesse). Comme un contre point à la langue de gravier noir bordée de métal, elle repose sur une île naturelle formée de mousse au milieu de l’étang imaginaire (la vie) (extrait d’un fascicule). »
« Le jardin de la mandoline »
Il s’agit du petit jardin de méditation accompagnant la pièce recouverte de tatamis.
« Ce jardin, situé devant le pavillon du thé japonais où a lieu la cérémonie du thé, ne peut être contemplé que de cet endroit. Bien que la forme de son étang évoque une mandoline, l’accent est mis sur le son inaudible d’une rivière au fond qui comble le bassin. La lanterne japonaise enrichit ce havre de paix de son clapotis silencieux (extrait d’un fascicule). »
« Plein est vide »
Il s’agit du jardin visible depuis un renfoncement dans le mur courbe de la « Maison de thé ».
« Dans un recoin de la maison de thé, se cache une petite alcôve. On y chuchote et on y rêve. Plein est vide, une étrange affirmation… Un chemin en madriers de bois chevauche un étang entouré de cinq parterres d’iris. Des bordures rectilignes, aménagées par la main de l’homme, contrastent avec une rive naturelle formée de graviers fluviaux. Outre un hommage à l’artiste aux multiples facettes et à l’homme de thé qu’est Hachiro Kanno, cette mise en scène est également un clin d’œil à l’indien Bodhidharma, fondateur du Zen, qui vécut aux environs de l’an 500 (extrait d’un fascicule). »
« Le lac du silence »
Il s’agit du grand jardin sec qui fait face à la « Maison de thé ». Il est lové dans la courbe de la forêt de bambous qui entoure le site. Son caractère contemporain lui donne une grande élégance. Le traitement horizontal de la grande étendue de gravier donne une impression d’un très grand espace. Deux plages rectangulaires et parallèles de gravier sombre sont disposées dans le sens de la longueur du jardin sec. Les imposants rochers fichés dans le sol contribuent à la sérénité du lieu.
« Ce jardin principal, au cœur des jardins est un hommage aux créateurs anonymes du jardin Ryōan-ji de Kyōto, sans doute le plus célèbre du monde. Huit grands rochers caressés par les vagues reposent dans un lac de granit. Certains rochers qui n’émergent que partiellement de la mer incarnent quatre aspects fondamentaux de notre existence : l’harmonie, la conscience, la pureté de la pensée et de l’action, ainsi que la paix intérieure. De là naissent la sagesse, l’honnêteté, la clairvoyance et l’esprit de décision. Un neuvième rocher situé sur la colline peut nous faire penser que Sisyphe serait parvenu à laisser sa pierre au sommet de la montagne (extrait d’un fascicule). »
Détails des groupes de rochers.
« La cascade »
Cet espace qui contourne la terrasse et apporte un caractère naturel au lieu avec la forte présence de végétaux bordant la cascade tapis dans la forêt, les méandres d’un ruisseau et le petit étang. Une statue de héron renforce le caractère vivant de l’aménagement.
« La cascade est un paysage en miniature. Autour de la terrasse, la présence de l’eau plus suggérée mais réelle délivre sa musique apaisante et sa fraîcheur au visiteur (extrait d’un fascicule). »
Types de ratissages
Photographies de la variété des ratissages exécutés par David VARANGLE, responsable de l’entretien des jardins depuis 2020.
Au printemps
La floraison des iris et des azalées vue dans l’objectif de David VARANGLE.
Lien externe
Vous trouverez quelques renseignements sur la Maison de thé et le jardin sur le site officiel des Jardins de Gaïa.
Mise à jour : 31 octobre 2024