Au Japon et en dehors du Japon
Au Japon et en dehors du Japon

Koishikawa Kōraku-en

Ville de Tōkyō Préfecture de Tōkyō Région du Kantō
Jardin japonais Koishikawa Korakuen 小石川後楽園 dans le quartier Bunkyo-ku de Tokyo 東京

Description

Le jardin Koishikawa Kōraku-en 小石川後楽園 est situé dans le quartier Koishikawa de l’arrondissement Bunkyō à Tōkyō 東京.

Il a été aménagé sur un site vallonné et boisé à partir de 1629 par TOKUGAWA Yorifusa 徳川 頼房 (1603-1661) aussi dénommé MITO Yorifusa, un des fils de TOKUGAWA Ieyasu. Il constitue ainsi le plus ancien jardin de Tokyo. Son successeur, MITO Mitsukuni, poursuivit l’aménagement du jardin avec l’aide de Shu Shinsui (1600-1682), un lettré chinois réfugié au Japon.

Le nom donné au jardin « Kōraku-en » signifie « jardin de la réjouissance ultérieure », faisant référence à un texte chinois dans lequel il est écrit qu’un souverain doit être le premier à se soucier, avant son peuple, et le dernier à se réjouir, après son peuple.

Le jardin est un jardin de promenade « kaiyushiki teien ». Plusieurs lacs y ont été aménagés. Au centre se trouve le plus grand lac Osensui avec la petite île Horai-shima. A l’Ouest, se trouve le lac Seiko-tsutsumi couvert de lotus blancs et divisé par une digue. Il fait référence au Lac de l’Ouest de Hangzhou en Chine. Sur la colline dominant ce second lac, est aménagée la cascade Otowa-no-taki que l’on traverse par le pont courbe en bois Tsuten-kyō. A l’Est se trouve le lac Uchiniwa dans la partie de jardin intérieur Naitei. Cette zone était isolée du jardin principal par la porte Karamon de style chinois. Au Nord sont aménagés des rizières, des pergolas de glycines et des champs de pruniers.

La surface du jardin a été réduite avec le temps, passant de 25 à 7 hectares.

Le jardin a été ouvert au public en 1938. En 1952, il a été désigné bien culturel national en tant que « site historique spécial » et « lieu spécial de beauté pittoresque ». Les jardins Koishikawa Kōraku-en et Hama-rikyu sont les seuls jardins tokyoïtes bénéficiant de ce classement.

Sur ce site, vous pouvez consulter les pages de 5 autres jardins publics situés à Tōkyō :

Plan

Plan du jardin japonais Koishikawa Korakuen 小石川後楽園 à Tokyo 東京 dessiné par Clément Keller avec échelle sur 100 mètres et indication du Nord.

Dessin

Dessin de la porte Karamon au jardin Koishikawa Korakuen 小石川後楽園 de Tokyo 東京 par Clément Keller
Porte Karamon

Vue depuis Bunkyō Civic Center

Vue depuis le 25ème étage de la mairie de l’arrondissement de Bunkyō 文京 avec une partie de la toiture de Tokyo Dome.

Vue du jardin Koishikawa Korakuen 小石川後楽園 à Tokyo 東京 depuis l'observatoire du Bunkyo Civic Center

Galeries de photographies

La partie Est du jardin avec l’entrée Est, le lac Uchiniwa et la porte Karamon.

La colline et son sentier Nobedan.

La stèle Chuhosen, la rivière Tatsura et le débouché dans le lac central.

Le tour du grand lac Osensui.

L’étang de lotus Seiko-tsutsumi.

Pont Togestu-kyo et pavillon Kantoku-tei.

Chute d’eau Ottawa-no-taki, pont Tsuten-kyo et gué Sawatari.

Treilles de wisterias et pont Yatsuhashi ou « Huit ponts » composé de huit planches en bois positionnées en zig-zag.

Pont Engetsu-kyo ou « Pont de la Lune pleine » dont le reflet dans la rivière produit un cercle complet avec l’apparence d’une pleine lune. Le pont aurait été conçu par le savant confucéen Shu Shunsui de la dynastie Ming.

Références bibliographiques

  • L’art du jardin au Japon, Marc Peter KEANE, Editions Philippe Picquier, 1999 : p. 98, 104-105, 107, 110 et 112
  • Japon, Le Guide Vert, Michelin, 2015 : p. 240
  • Japon, Lonely Planet, 6ème édition, 2017 : p. 98
  • The Art of Japanese Garden, David and Michiko YOUNG, Tuttle, 2019 : p. 154-155
  • Le fuzei dans les jardins du Japon, Claude LEFEVRE, Ulmer, 2019 : p.153
  • Japanese Gardens in Tokyo 2023, Tokyo Metropolitan Government, 2023 : p. 5-6
  • Tokyo, Le Guide Vert, Week&Go, Michelin, 2024 : p. 83

Lien externe

Vous pouvez consulter le site du jardin Koishikawa Kōraku-en avec les pages traduites en français ici

 

Mise à jour : 2 novembre 2024